De nos jours dans une ville suédoise. Rentrant de nuit chez elle après une réunion entre amies, une jeune quarantenaire, intriguée par des cris venus d’un cimetière, s’en approche et reçoit alors une balle dans le ventre. Opérée d’urgence avec succès par une chirurgienne, et après deux jours en soins intensifs, elle est retrouvée morte. La police décide d’ouvrir une enquête tandis que le mari de la victime porte plainte contre la chirurgienne. La jeune infirmière, qui s’est occupée de la blessée, paraît peu troublée par ce drame : elle est toute à sa nouvelle liaison avec un médecin, alors qu’un ancien petit ami continue de la harceler.
Ce sixième titre, le premier traduit en français, de Karin Wahlberg, met en scène une femme médecin et son mari commissaire, comme dans les précédents romans. L’intrigue et le suspense de ce polar sont bien minces. Il s’agit plutôt d’un thriller psychologique dominé par une observation minutieuse et pointilliste du quotidien pathétiquement banal des personnages et de leurs motivations. L’ensemble peut ennuyer voire irriter, mais l’atmosphère très particulière qui s’en dégage peut ne pas laisser indifférent.