Pour le sourire d’une tortue (Tu devrais disparaître… ; 2)

DIDISHEIM Michel

En 1949, Conrad de Falkenrode, jeune noble allemand, officier de Panzer libéré des camps soviétiques, vit une liaison passionnée avec Valérie, l’épouse de son oncle, son aînée de vingt ans. Quand elle décide de rompre, il s’engage dans la Légion étrangère. Alors qu’il est prisonnier des Viets en Indochine, des agents du bloc communiste lui font de troublantes révélations sur sa bien-aimée. Revenu en Europe, il n’aura de cesse de traquer une vérité qui lui échappe, à travers ses souvenirs et les méandres de l’histoire contemporaine.

 

Ce roman prolonge un premier opus : Tu devais disparaître. Mêlant ici personnages réels et de fiction, Michel Didisheim promène son héros sur tous les points chauds : le front russe, l’Indochine, Budapest, Israël, Prague, Mai 68, la RDA , le mur… L’intrigue, assez mince, devient prétexte à un historique trop vaste pour ne pas être sommaire, voire confus. Les attitudes et les réflexions de Conrad, aristocrate fortuné, en face des événements sont souvent convenues et ne suscitent guère d’intérêt.