Après La saison de mon contentement (NB mai 2008) où elle dévoile ses attentes politiques et féministes, Pierrette Fleutiaux révèle ici une autre face intime d’elle-même : sa dévotion à la personnalité d’Anne Philipe. Dans un monologue ardent, elle s’adresse à « Anne-la mienne » – disparue en 1990 – et retrace l’itinéraire admirable d’une femme qui a pris une place privilégiée dans son coeur et dans son parcours littéraire.
Dans une double quête d’elle-même et d’Anne, au-delà des multiples facettes de l’auteur du Temps d’un soupir, écrivain, ethnologue, éditrice, militante, elle révèle les exceptionnelles qualités de la femme de Gérard Philipe. Elle le fait avec un rare talent de délicatesse, de simplicité et de sensibilité, mettant ses propres pas dans ceux de son modèle, parfois oublié ou méconnu. Au fil d’un récit construit autour de confidences, d’anecdotes, de souvenirs et de témoignages, elle lui rend un vibrant hommage.