L’inespérée (Oksa Pollock ; 1)

À la veille de sa rentrée dans un collège londonien, Oksa Pollock, jeune fille vive et impétueuse et jusque-là très ordinaire, se découvre de mystérieux pouvoirs ainsi qu’une étrange marque apparue comme par magie autour de son nombril. Plus bizarre encore, son professeur de maths et sciences physiques semble lui en vouloir personnellement. Accompagnée de son ami Gus, elle va découvrir qu’elle est l’Inespérée, la future Gracieuse, celle qui permettra peut-être aux Sauve-Qui-Peut de ne pas rester de simples Du-Dehors et de revenir à Edéfia, leur terre qu’ils ont dû fuir alors que le Secret-Qui-Ne-Se-Raconte-Pas avait été éventé. Encore faudrait-il qu’ils puissent la localiser ! Granakologie, créatures magiques, Folfingots et autre Curbita-peto : bienvenue dans le monde d’Oksa où l’on volticale et subit de terribles sorts comme celui de Putrefactio. Oksa, même si les auteurs s’en défendent, rappelle forcément – ou  fortement ? l’univers d’un jeune sorcier… Toujours est-il que l’écriture fluide, les chapitres courts et une construction narrative structurée entraînent le lecteur. Le seul vrai bémol est le manque d’aventures à hauteur de l’intrigue, les péripéties étant souvent enfantines, et une question lancinante : pourquoi Oksa qui jusque là vivait très bien acceperait-elle de changer de vie ? Sans vouloir être de trop mauvaise foi, la folie Harry Potter ayant eu lieu, l’effet de surprise est un peu éculé et on attendait une intrigue plus forte, un semblant de rébellion de la jeune fille… Peut-être dans le prochain tome ?