Les derniers jours de Newgate

Pyke, un policier appartenant au corps des « Bow street runners » (agents de ville), est chargé d’enquêter sur un triple assassinat dont les mobiles, d’abord inexplicables, apparaissent bientôt liés au contexte politique. Au cours de l’année 1829, à Londres, Robert Peel, du parti Tory, est ministre de l’Intérieur et Wellington Premier ministre. La loi d’émancipation des catholiques est à l’ordre du jour et les tensions entre catholiques et protestants sont extrêmes. L’enquête de Pyke s’interrompt quand sa compagne est assassinée à son tour. Il est accusé du crime, s’évade de la prison de Newgate, part à Dublin…

Un roman échevelé où le policier, voleur, corrompu, meurtrier, brute sans foi ni loi, retrouve ses esprits et son éducation dans les salons d’un lord caricatural, pour les beaux yeux de l’héritière de la maison. Il passe sans transition des bouges les plus sordides aux antichambres des ministres, séduit les belles, égorge les méchants, en se trompant parfois de cible. Premier épisode d’une série, ce thriller invraisemblable, pastiche caricatural des feuilletons mélo-dramatiques du XIXe est lassant, sans véritable originalité en dépit de prétentions historiques.