La vie de Damien, lycéen sans problème, bascule brusquement le soir où il apprend à ses parents qu’il a une petite amie kabyle, Djamila. La réaction de son père est brutale, les mots fusent. À la suite d’une nouvelle altercation, le père part brutalement. Renversé par une voiture, il sombre dans le coma. Damien se sent responsable, d’autant plus qu’il est assommé par l’aveu de sa mère : ce père qu’il respecte n’est pas son père biologique. Malgré l’amour de Djamila, la tendresse de sa mère, il est rongé par le remords de sa dispute avec son père et la haine pour son géniteur, qu’il recherche pour le faire payer. Si le caractère de Damien est bien décrit avec sa fougue, les exagérations des ados, trop de clichés rendent cette histoire peu crédible. Tout se termine bien même si « personne n’est parfait ». Cette enquête psychologique, curieusement publiée dans la collection Rat noir, risque de surprendre les amateurs d’enquêtes policières par l’absence de ces dernières.
Personne n’est parfait
MOSCONI Patrick