Chez les souris comme chez les humains, quand on est amoureux, c’est la même chose : Henri ne pense qu’à faire plaisir à Lili. Pour la séduire, il cueille des cerises, attrape des papillons, mais il n’arrive pas à la faire sortir de son trou. Peut-être n’aime-t-elle pas les cadeaux ? Henri est découragé, quand Lili déclare : « Ce qui me plairait, c’est découvrir toutes ces choses avec toi ». Enfin le bonheur… Les images sont d’une grande originalité, dans une mise en pages très vivante, suite de saynettes expressives qui racontent l’apprivoisement des souriceaux. Lucie Albon emploie la technique d’empreintes de peinture de la main : non seulement l’index, mais également le doigt entier ou la tranche de la paume permettent de créer souris, radis et papillons, se détachant dans leur simplicité sur le fond blanc. Dans les deux dernières pages, est proposée une initiation à cette méthode.
Souris Lili
ALBON Lucie