Lao-Tseu ou la voie du dragon

De sa naissance, on sait seulement qu’elle fut annoncée par une comète, ou que sa mère avala un noyau de prune à l’origine de sa conception. Rien de moins légendaire pour cet enfant qui naquit sous les traits d’un vieillard. De la cour impériale où il rencontra Confucius, maître à la pensée incomplète selon lui, il se lança sur les chemins, juché sur le dos d’un buffle, vers l’Ouest. La recherche de la Voie est un approfondissement sans fin de sa doctrine sur la complémentarité paradoxale de la vie et des choses, maximes réunies dans le Ten Tao King, ouvrage majeur du taoïsme.

 De Lao-Tseu, personnalité dont l’existence ne fut jamais avérée, ce petit précis de philosophie rend compte de manière un peu confuse. Quelques étapes de la vie du philosophe chinois se perdent dans une accumulation de maximes semées sur son parcours sans qu’il soit possible d’en tirer une ligne dominante. Renouant avec les couleurs et la transparence de l’estampe chinoise, les illustrations mêlent animaux et personnages, en apesanteur au milieu d’éléments naturels dont la contemplation est à la base de la pensée taoïste. Beaucoup de dispersion dans cette approche philosophique destinée à des jeunes.