Sauf le chien

Marcello, quarante ans, est avocat, homosexuel, et vit à Rome. Il a une mère, veuve et fortunée, un peu trop possessive, un « fiancé » américain aussi méticuleux qu’il est bohême, une vessie capricieuse… et un chien husky qui le suit partout ! Lorsque son médecin est accusé du meurtre de sa femme et de sa fille, il assure sa défense au tribunal. Une relation ambiguë s’instaure entre l’avocat et son accusé à la foi hypertrophiée.

Le roman, teinté d’un humour très particulier (appuyant sur le grotesque des situations), est difficile à suivre : il est sans cesse interrompu par des flash-back sous forme de parenthèses, et change de décor et de date d’un chapitre à l’autre. Si l’on surmonte cet inconvénient déroutant, on pourra apprécier le ton grinçant de ce récit.