Contrairement à ce que l’image de couverture pourrait laisser croire, cette Petite Fleur est en fait un joli cochon rose qui apparaît dans les hallucinations de la narratrice et l’oblige à raconter son histoire étonnante. Cette jeune Chinoise, née pauvre en Manchourie, a réussi grâce à sa ténacité et malgré les doutes de sa famille, à apprendre l’anglais, puis le français, à devenir traductrice, et enfin femme d’affaires ; son grand combat sera de faire connaître aux Occidentaux les atouts culturels et économiques de la Chine…
Ce témoignage, écrit simplement et sans effets littéraires, est très impressionnant : quel courage il a fallu à cette petite jeune fille pour quitter ainsi sa famille et se lancer dans la jungle des villes. Peu concernée par les événements nationaux, elle a toujours visé haut et a montré une rare capacité d’adaptation ; elle a eu aussi beaucoup de chance et des parents qui ont tout sacrifié pour lui permettre de saisir cette chance. Maintenant, elle habite Paris et édite des bandes dessinées sur des histoires chinoises.