Telle Pénélope, Stéphanie, qui rédige une thèse de mythologie, attend son Ulysse. La télévision remplace la tapisserie. Incollable sur les séries et autres programmes de divertissement, elle patiente, en compagnie de son chien Télémaque (qu’elle rebaptise volontiers « le boulet » car leurs rapports sont tendus). Son homme rentre souvent tard. Et Stéphanie apprend bientôt que, sous prétexte de travail, il est parti en vacances avec Caro, un mannequin. Vont-elles durer encore longtemps ces histoires de Pénélope ? D’autant qu’elle a croisé un homme séduisant, surnommé Cupidon…
Les trois idées du livre, les séries télévisées, la comparaison avec la mythologie, et le chien catastrophe, sont surexploitées jusqu’à l’écoeurement. Ce qui pouvait sembler amusant au départ devient rapidement lassant, voire ridicule. Et ce n’est pas la trame mince et prévisible qui pourra captiver. Les personnalités sont plutôt caricaturales, l’héroïne apparaît bien gourde pour une fille d’aujourd’hui. La comparaison avec Bridget Jones s’arrête au personnage de gaffeuse séduisante : le roman manque de verve, de légèreté et d’originalité.