Présenté comme un imagier photographique par l’éditeur, l’ouvrage, dans lequel se retrouvent nez à nez, sur chaque double page, deux animaux jouets accompagne l’exposition « Petites et grosses bêtes » du musée des Arts décoratifs. La mise en relation cherche les effets : les multiples contrastes, tel l’énorme chat noir face à un agneau minuscule, ou un point de ressemblance, comme le léopard face à une coccinelle (n’ont-ils pas tous les deux des petites taches noires ?). On trouve aussi un chimpanzé et une caravane de dromadaires minuscules, un énorme cochon rose face à un flamant, rose lui aussi… Un grand chien au « pelage » rapé se penche sur un troupeau de vaches toutes petites. Les photos sont belles, mais le jeu entre ressemblances et différences est cependant plus perceptible à l’adulte qu’aux enfants qui ont l’âge des imagiers.