Malgré les difficultés propres à chacun, Noirs et Blancs, Américains et Indiens vivent dans une apparente convivialité dans Orchid street, rue d’un quartier populaire de La Nouvelle-Orléans. En 2004, l’arrivée de l’ouragan Ivan qui menace la Louisiane pousse ceux qui le veulent, ou le peuvent, à évacuer la ville…
La romancière américaine Amanda Boyden, professeur d’anglais à l’université de La Nouvelle-Orléans, publie son deuxième roman, le premier traduit en français. Avec beaucoup de sensibilité, elle observe successivement les habitants géographiquement proches mais si différents par l’origine, le mode de vie et le caractère, parmi lesquels seul un vieux couple garde le cap. L’approche imminente de l’ouragan – qui contournera finalement la ville – sert de révélateur à cet univers social déstructuré où les personnages s’enfoncent dans la tragédie entre drogue, adultère et jalousie. Une construction un peu trop linéaire dessert la vibrante peinture de cette ville cosmopolite.