Commissaire-priseur, Arnold a une passion : les amanites. Lassés de Londres, lui et son épouse Flora ont choisi de vivre en Bourgogne, pensant y trouver matière à une étude poussée. Mais ce sont des carrières profondes truffées de caméras qui attendent le mycologue. Des personnalités y vivent, royalement installées. Toutes adoraient… les amanites des Césars aux vertus aphrodisiaques. L’Ordre, à l’origine de ce refuge souterrain, défend les monarchies, rétablit les souverains sur leurs trônes. Il met la main sur Arnold et le prie de fournir ces fameux champignons pour un futur banquet royal. Plus tard, après avoir quitté Flora, Arnold s’installe en Polynésie où il épouse la reine d’une île. C’est du moins ce qu’il raconte…
Giles Milton excelle dans l’écriture d’histoires rocambolesques. Le nez d’Edward Trencom… (NB février 2007), spécialisé dans les fromages, exhalait déjà de puissantes effluves. Le lecteur peine quand même à adhérer à toutes ces fantasmagoriques et abracadabrantes aventures qui tiennent plus du conte que du roman. Mais l’auteur y fait preuve d’un humour permanent et d’une imagination débordante.