Les chambres (Le recul du fusil ; 1)

1936 : Sur fond de congés payés, de montée du fascisme et de guerre d’Espagne, Fernand monte à Paris où il est réputé faire ses études de médecine. Mais il rencontre Solange, belle bourgeoise peu farouche qui lui ouvre son salon, en attendant sans doute plus. L’époux, pas dupe, lui offre les services d’une courtisane de luxe. Bientôt à court d’argent, il se rabat sur les rencontres de trottoir et refait le monde avec ses amis communistes. Un jour, il intervient dans une rixe. Un homme passe par la fenêtre. Dès lors la fuite s’impose.

Le récit vif et rebondissant accompagne un héros chahuté par un destin qu’il maîtrise mal, mais où il sait profiter des bonnes choses. L’ambiance parisienne de l’entre-deux guerres et de ses différents milieux, est habilement croquée par un dessin dont l’expressivité un peu anguleuse révèle quelques vérités sans trop se prendre au sérieux. Alléché, le lecteur attend le tome suivant de cette série annoncée en trois volumes.