Le grand-père de Midge et Anthéa leur raconte des histoires de sa jeunesse, « quand il était une fille ». La première occupe un poste important de création chez Pure, une agence de publicité, alors que la seconde, révoltée et bravache, ne parvient pas à se fixer, jusqu’au jour où elle tombe sous le charme d’un très beau garçon qui est une fille. Midge, entre deux « sermons créatifs », s’interroge sur les penchants homosexuels de sa soeur Anthéa… et sur les siens.
Voilà une écriture maîtrisée certes, mais ambiguë, entre chien et loup (les deux soeurs prennent tour à tour la parole en fondu enchaîné), pourvue de jeux de mots, de rythmes divers, de textes en langage SMS. Mais si La loi de l’accident (NB mars 2007) avait laissé un bon souvenir, l’on peine à trouver un intérêt de forme ou de fond dans cet opus sans queue ni tête.