Paris 1780 : Sartine, ministre de la marine, mène une politique ruineuse dans la guerre opposant la France à l’Angleterre. Il charge son protégé Nicolas Le Floch, commissaire du roi chargé des affaires extraordinaires, de faire la lumière sur le décès d’un ancien contrôleur général de la marine qui habite chez ses neveux. Ce faisant, Le Floch découvre une véritable machination aux ramifications politico-financières dont la révélation ferait l’effet d’une bombe. Les pistes sont nombreuses : l’oncle à héritage avait bien des secrets, des ennemis aussi…
Ce roman est la neuvième enquête du héros (Le noyé du grand canal, NB avril 2009). Jean-François Parot une fois encore, n’a pas ménagé son énergie. Il enrobe une intrigue tarabiscotée d’une foultitude de détails : une pincée de Paris pour palper les prémices d’une époque troublée, un zeste de Versailles pour évoquer les vicissitudes de la cour, sans omettre les retrouvailles du Commissaire avec ses nombreux amis et son environnement personnel : famille, amours, animaux, cuisinière experte. Un récit dans un pseudo style d’époque qui frise la caricature.