Sophia libère Paris

CAPUCINE, LIBON

1870. Les Prussiennes déferlent sur Paris. Elles ne doivent pas découvrir le réseau de tunnels récemment creusés pour le métro. Il faut leur en interdire l’accès. La maire fait appel à Sophia, une splendide amazone bien plantée, dont la crinière de lionne surmonte un corps vigoureux et opulent à la poitrine le plus souvent dénudée. Elle sera aidée par sa compagne Rima et la Suissesse Hilda. Dès le premier jour, disparition de Hilda et découverte par les Superwomen du désir des Prussiennes d’acheter tous les immeubles de la capitale. Seul un super-notaire est en mesure de les en empêcher. Et voila le couple torride Sophia/Rima embarquant vers le Congo à la recherche de la perle rare.

C’est loufoque, complètement déjanté, dans un univers uniquement peuplé de femmes. Les deuxième ou troisième degrés sont sollicités au maximum dans un récit que certains pourront qualifier de « sans queue ni tête », vraie parodie de romans de gare. Les excès et les incongruités des situations, les sous-entendus appuyés, l’humour de l’absurde, accentués par un trait puissant et coloré par des éclairs d’un orangé agressif, réalisent un mélange qui, au final, ne manque pas d’attrait.