Une jeune femme, récemment veuve, entretient une liaison avec une jolie rousse sensuelle, nièce de feu son mari. En s’adressant à sa femme de ménage, discrète présence du jeudi, elle se raconte, évoque sa liaison, son histoire personnelle et, surtout, sa maison, où, dans l’oisiveté, vivent les deux femmes au fil des saisons.
Ce premier roman est l’expression glacée d’un narcissisme destructeur et triomphant, dans un huis clos quasi total. Il est aussi un hymne à la maison familiale, à son immense jardin, son atmosphère qui change avec le temps, aux ombres qui la peuplent. L’histoire, qui peut paraître mince, est servie par un style raffiné et séduisant.