Merci pour les souvenirs

Joyce, à la suite d’un accident, reçoit une transfusion… À sa sortie de l’hôpital, elle croise chez le coiffeur un homme qui lui donne une curieuse impression. Surgissent ensuite d’étranges souvenirs. Elle rêve de choses invraisemblables, de lieux qu’elle n’a jamais connus, de faits qu’elle n’a jamais vécus et devient subitement d’une grande culture en art ! Tous ces bouleversements ne viendraient-ils pas du sang donné par celui qui lui a sauvé la vie ? Elle part à sa recherche sur le champ…

Cecelia Ahern, irlandaise, signe son sixième roman, toujours dans le registre des bons sentiments (cf. Un cadeau du ciel, NB février 2010). Les nombreux quiproquos, les situations rocambolesques et répétitives provoquées par les dons d’extralucide de l’héroïne n’arrivent à maintenir ni l’attention, ni l’intérêt. Les personnages, aussi braves et touchants soient-ils ne sont pas crédibles, le style est très familier et plat et les dialogues s’étirent frôlant la logorrhée.