Pourquoi la liste des noms de tous les hommes, répertoriés avec le jour de leur naissance et celui de leur mort, s’interrompt-elle en février 2027 ? Est-ce la date de la fin du monde ? Un mystérieux manuscrit conduit Will Piper, ex-profiler au FBI, et les gardiens d’Aréa 51, la base américaine où l’immense bibliothèque est conservée, à s’affronter de nouveau sans merci : ces documents venus du Moyen Âge pourraient bouleverser le monde – et surtout la suprématie américaine.
Comme dans Le Livre des morts (NB juin 2010), Glenn Cooper jongle avec les siècles et les lieux (Londres, Paris, l’Île de Wight, Los Angeles..), et mêle histoire et fantastique avec une incontestable maîtrise : les destins de Calvin, de Nostradamus et de Shakespeare parviennent à se croiser. Ce second volume n’a cependant pas tout à fait l’intensité du premier. En partie parce que les allusions aux précédentes aventures de Piper sont un peu redondantes. Les personnages sont cependant bien campés, les dialogues sont vifs et les révélations inattendues. Le tout est un peu long, mais se lit sans lasser.