Lors de la soirĂ©e de Marianne qui fĂȘte la fin des travaux dans son appartement, Benjamin est, pour une fois, bien dans sa peau. Exit lâhomme aigri, ingrat, haineux, fĂącheux. Il voit la vie dâun oeil nouveau depuis quâil a envoyĂ© son pĂšre en prison. Las ! Les illusions ne vont pas durer. Dans la piĂšce dâĂ -cĂŽtĂ©, un couple se dĂ©chire. Le malentendu gagne. Dâun tableau Ă lâautre, les personnages sâinvectivent. Tout part Ă vau lâeau.
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Comme dans son prĂ©cĂ©dent livre (Toute une affaire, NB avril 2009), Sibylle Grimbert choisit un huis clos mondain pour mettre en scĂšne des ratĂ©s. Elle nâen finit pas de remettre sur le mĂ©tier des egos blessĂ©s, croisant tourments et acrimonies, introspection et mĂ©diocritĂ©, produisant au final un ouvrage touffu qui sâenlise. La plume est cependant limpide, aussi acĂ©rĂ©e que perspicace.