Quels sont les déterminants ultimes de la prospérité permettant d’envisager l’avenir avec optimisme ? Les incitations, monétaires ou autres, les bonnes institutions, constamment adaptées aux situations, le capital humain, la capacité d’innover. Seules sources de bien-être collectif, les créations de richesse peuvent permettre de supporter les coûts de la protection de l’environnement sans nuire au niveau de vie moyen.
Après une première initiation à l’économie sous forme de narration-conversation (L’économie expliquée à ma fille, NB janvier 2007), ce professeur à l’ESSEC applique la méthode d’analyse économique à d’autres domaines : grands débats écologiques, crises, gel de croissance… Les exemples concrets et les références théoriques citées à l’appui de raisonnements souvent complexes alourdissent son propos, mais n’empêchent pas la satire des écologistes d’être pertinente. Sur un ton familier et enjoué, les explications des origines des crises et des comportements des politiques sont accessibles. Malgré les catastrophismes ambiants, notre économiste se veut, dans ce credo libéral très étayé et technique, un optimiste réaliste.