À Vittel, en 1857, la Malie, fille d’un riche brasseur, est enfermée au Carmel par son père qui refuse de la voir épouser un paysan. Neuf ans plus tard, elle en sort et revient au pays. À la station thermale où elle travaille, elle rencontre un médecin, marié, avec qui elle a une fille, Julie, qui lui est enlevée dès la naissance. Elle la cherche avec ténacité et la retrouve. Vingt ans plus tard, la belle et courageuse Julie retourne parmi les siens…
Journaliste et professeur, auteur de biographies et romans historiques, Gilles Laporte est originaire des Vosges où il a situé également et dans la même période son dernier ouvrage : Le loup de Métendal (NB mai 2010). Citations, précisions historiques, politiques et artistiques abondent dans cette chronique de Vittel (1857-1944) illustrée par le destin tragique de deux femmes. Mais l’intrigue souvent mélodramatique se dilue dans de longues descriptions et dialogues patoisants. Le roman peine un peu à trouver son souffle malgré le soutien sympathique et inconditionnel de l’auteur à la cause féminine.