Le Chant des dunes (Le vent dans les sables ; 4)

PLESSIX Michel

Nouvelle fugue de Crapaud. Rat, Taupe et leur nouvel ami Samir le dĂ©couvrent en plein dĂ©sert, exsangue, mais toujours dĂ©cidĂ© Ă  trouver le « TrĂ©sor sans fond » de la vieille AĂŻcha. On retrouve Kamel et Djamel, inĂ©narrables chameaux blagueurs et rĂąleurs, flanquĂ©s de leur copain Jean-Philippe, Ă©ternel « enrhubé ». L’aventure s’avĂšre riche en sensations et rencontres ; jusqu’au fameux trĂ©sor dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne s’attendaient pas Ă  celui-lĂ .Les somptueux dessins Ă  l’effet volontairement dĂ©suet, aux teintes pastel et extrĂȘmement soignĂ©s, s’enrichissent d’une multitude de dĂ©tails savoureux, minutieux et inattendus. Michel Plessix offre des vues du dĂ©sert, tout en finesse et poĂ©sie. Le texte assez abondant, Ă©maillĂ© d’humour, est marquĂ© d’une certaine sagesse Ă  l’orientale et d’un langage choisi qui nĂ©cessitent un peu de maturitĂ© pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s. Librement inspirĂ©s des personnages de Kenneth Grahame (Le vent dans les saules), les hĂ©ros restent fidĂšles Ă  eux-mĂȘmes : le gentil Taupe, le dĂ©vouĂ© Rat et l’Ă©gocentrique, obsĂ©quieux et obstinĂ© Baron batracien qui doivent malgrĂ© tout ĂȘtre solidaires et se supporter jusqu’au 5e et dernier tome.