C’est bio, l’amour

Le titre français résume bien les préoccupations de Sassy Wilde, 13 ans, (la bien nommée) : sauver la planète et comprendre l’amour. Ses amies jugent le deuxième point plus urgent et l’irruption du séduisant Marco semble faire hésiter Sassy. Mais le Bois des Campanules, menacé par un projet immobilier, réclame son énergie. Dommage pour son père, candidat à la mairie, qui lui recommande la discrétion.Ado délurée et pleine de ressources, Sassy fait feu de tout bois : lettre au supermarché pour la suppression des sacs plastique, chanson contestataire accompagnée à la guitare pour mobiliser les jeunes face au promoteur. C’est léger et sympathique. Un peu convenu comme la famille de Sassy : père absorbé par le travail puis par l’action politique, mère compréhensive, infernale/adorable petite soeur Barbie. Le garçon manqué découvre que les voisins sont aussi intéressants que les revendications écolos, qu’un coup de foudre peut être trompeur et que la communauté de goûts et d’intérêt vaut mieux qu’un physique aguicheur. De belles pages sur le Bois des Campanules, ses couleurs, ses odeurs apportent une touche personnelle dans ce petit monde où, finalement, tout va pour le mieux.