Kumlikan (Borderline ; 3)

Fernando Villa, écrivain ensorcelé, n’écrit que la nuit, de façon inconsciente, des récits dramatiques qui se révèlent véridiques comme s’il était la voix d’un mort. Pour essayer de se délivrer, il cherche, à Valparaiso, quel pouvoir possède cette herbe qu’on lui a fait fumer : la Tocohuaca. Hébergé par des Indiens Mapuches, il écrit, pendant 36 heures d’affilée, l’histoire de Juan, un jeune enfant dont on a changé le nom : Jürgens vivant dans un drôle d’orphelinat dirigé par d’anciens nazis allemands. Dans un autre coin du Chili, un dénommé Hans Decker fait d’atroces cauchemars qui le réveillent chaque nuit.

Une intrigue vivement menée dans un monde d’horreurs : le Chili sous Pinochet et d’anciens nazis reconvertis. Les héros sont attachants et le destin bien mystérieux. L’enquête navigue dans un monde violent et semi fantastique qui mêle réalité et imaginaire.