Matthieu a tout perdu, son chien, sa librairie, sa femme. Il dĂ©cide de quitter Paris pour la Creuse oĂč il a souvent passĂ© des vacances Ă©tant enfant. Il sâinstalle dans la maison dâun vieil oncle, vit en ermite avec pour seuls compagnons Lâlliade dâHomĂšre, Les GĂ©orgiques de Virgile, Malone Meurt de Beckett et quelque temps plus tard… une vache devenue sa grande amie qui le suit partout. Sâenfonçant de plus en plus dans la solitude, il sâinterroge sur lâessence de la vie, de sa vie, jusquâau jour oĂč un couple de randonneurs sâarrĂȘte chez luiâŠ
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Jean-Marie Chevrier (DĂ©partementale 15, NB juin 2009) rĂ©flĂ©chit sur un certain vide existentiel et sur les facultĂ©s rĂ©paratrices de la Nature. Son rĂ©cit partiellement autobiographique rĂ©jouit par son Ă©rudition classique, son amour des mots, sa vision du monde animal et sa passion pour la nature vierge de toute intervention humaine qui renvoie aux origines et rend Ă lâhomme sa capacitĂ© dâĂ©merveillement. Un beau conte philosophique et bucolique.