Les silences de Margaret

COUTURIAU Paul

Metz. 1981. Un médecin lorrain est assassiné. Une de ses patientes est inculpée et se mure dans le silence. Son frère Pierre, avocat, accourt de Bruxelles pour l’aider et retrouve sa ville natale, des souvenirs, des amis, sa mère Hélène et sa grand-mère, Margaret. Il découvre, peu à peu, une histoire familiale tourmentée et douloureuse. D’autres meurtres vont suivre et compliquer la donne avant la révélation finale.

 

Le romancier confie le récit, à tour de rôle, aux trois personnages principaux – Pierre, Hélène et Margaret – chacun d’eux mêlant événements passés et présents. L’intrigue s’enlise vite et le lecteur perd pied… Autre source de confusion : drames sentimentaux, secrets inavoués, haines ressassées, montée du nazisme et Occupation sont présentés en vrac. Les personnages manquent de chair et l’évocation historique reste simpliste et manichéenne. Aussi décevant que L’abbaye aux loups (NB juin 2010), l’ensemble s’étire, plombé par un style morne. On s’ennuie gentiment…