AprĂšs Les annĂ©es turbulentes (NB avril 2008), Jacques Chancel poursuit la publication de ses notes quotidiennes et Ă©voque, au fil des jours (de novembre 2007 Ă dĂ©cembre 2010), les Ă©vĂ©nements politiques, sportifs, littĂ©raires, musicaux… qui ont retenu son attention. Il revient sur ses souvenirs de « Radioscopie » et du « Grand Ăchiquier ». Portraits sincĂšres et vivants, positions dictĂ©es par lâamour de la vĂ©ritĂ© et rĂ©flexions marquĂ©es par l’expĂ©rience de la vie. Il dĂ©nonce les atrocitĂ©s de notre monde et prĂŽne la littĂ©rature et l’amitiĂ© comme des nĂ©cessitĂ©s absolues. Sans retenue pour parler de ses passions. Il devient pudique sur les annĂ©es passĂ©es dans le Sud-est asiatique quand il Ă©tait â il nâavait alors que dix-sept ans â correspondant de guerre en Indochine. Livre distrayant et foisonnant oĂč lâauteur, jamais Ă court dâadjectifs, de citations et dâaphorismes personnels, passe d’un sujet Ă l’autre : interviews de gens cĂ©lĂšbres, critiques de films et d’opĂ©ras, rĂ©forme de l’audiovisuel public… MalgrĂ© les inĂ©vitables redites et lâautosatisfaction omniprĂ©sente, la lecture est facile et rafraĂźchit nos souvenirs.
N’oublie pas de vivre
CHANCEL Jacques