La vie nous regarde passer : Monette et Jo

CHÂTEAUREYNAUD Georges-Olivier

DouĂ© d’une mĂ©moire qui lui restitue des liens familiaux lointains et surtout des anecdotes minuscules – parfois la chronologie est imprĂ©cise et la rĂ©alitĂ© fantasmĂ©e peut-ĂȘtre – Georges-Olivier ChĂąteaureynaud entreprend d’Ă©crire une autobiographie partielle. NĂ© en 1947, il fait participer Ă  sa prime jeunesse jusqu’à la fin de son adolescence : existence chaotique, dĂ©mĂ©nagements, liens avec une mĂšre divorcĂ©e, dĂ©pressive et adorĂ©e, vacances Ă©panouissantes, multiples lectures, camarades et professeurs antipathiques ou adulĂ©s, errances, Ă©tudes universitaires, premiers Ă©crits, boissons, drogues, premiers Ă©mois.

 

Le tourbillon des vingt premiĂšres annĂ©es ne livre pas d’évĂ©nements hors du commun, mais le talent de l’auteur (Le corps de l’autre, NB mai 2010) fait briller son imagination au service d’une Ă©criture pleine de fantaisie, riche d’humour mĂȘme dans la description de la panade et des nombreuses difficultĂ©s de la vie. Le vocabulaire, Ă  la fois prĂ©cis et innovant, aux jeux de mots rĂ©jouissants ne doit pas faire oublier que, derriĂšre cette originalitĂ©, transparaĂźt la recherche ardente d’un sens existentiel.