Années trente après J.-C., à Rome. Le règne de Tibère s’étire en longueur. Des enfants, appartenant aux meilleures familles sont enlevés contre rançon. Le centurion Kaeso, chef de la garde prétorienne, mène une enquête qui tourne au fiasco. Au même moment, une statuette de marbre représentant Aphrodite, sculptée par le célèbre Praxitèle, est dérobée au cours d’une soirée réunissant tout le “gratin romain” chez l’oncle Claude… Pyralis, la prostituée de haut vol, est justement une collectionneuse d’oeuvres-d’art inestimables.
Cristina Rodriguez nous fait déambuler dans la Rome Antique, sur les pas de son héros récurrent, bodybuildé avant l’heure, Kaeso le prétorien, toujours suivi de Io, son léopard domestiqué. La belle Concordia, transie d’amour et de désir pour son beau cousin centurion, attend son heure et consulte les oracles, Caligula ronge encore son frein. Les personnages sont caricaturaux, l’intrigue ténue, les inévitables ébats érotiques, attendus. Le style volontairement familier ne sauve pas le troisième volume de cette série “latine”.