Marcher : une des premiĂšres bases physiques et biologiques de la nature humaine. Pour le bĂ©bĂ© en « devenir humain », marcher câest contrĂŽler le « fameux dĂ©sĂ©quilibre dynamique » qui permet dâaller lĂ oĂč lâon veut. LâactivitĂ© de la marche permet Ă lâhomme de vaincre son inertie, de retrouver sa libertĂ© personnelle souvent limitĂ©e dans le monde moderne par la dĂ©pendance Ă la technologie, de reprendre contact avec les notions dâespace et de temps. Et surtout de donner Ă lâesprit cette « vacance » qui libĂšre le pouvoir d’imaginer, de se rĂ©inventer soi-mĂȘme.
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Sentiments ou actions de lâhomme se prĂȘtent plus ou moins bien au jeu de lâapproche philosophique ponctuelle, centrĂ©e sur quelques uns de leurs aspects. De lâaction physique de lâhomme Ă la notion de fonctionnement de diffĂ©rents objets, le double sens du mot marcher suscite quelques digressions ou redites dans lâĂ©coulement discours. Les images, pas toujours aisĂ©ment lisibles, ne jouent pas le rĂŽle habituel de relais de la dĂ©monstration philosophique quâelles ont dans la collection. Un volume moins convaincant que les prĂ©cĂ©dents.