Station orbitale (Metronom ; 2)

Une cité du futur sous régime totalitaire. Le pouvoir cherche à identifier qui a déposé dans la haute sphère administrative un conte pour enfant satirique le critiquant, intitulé Metronom. Accusé de l’avoir écrit, le journaliste frondeur Floréal Lynman rendu à la liberté sans explications, se joint à la jeune Lynn, toujours anxieuse, de savoir ce qu’est devenu son mari, seul survivant d’une mission spatiale décimée par un « « organisme rapporté de là-haut » hyper dangereux. Tous deux rejoignent la station orbitale Fish Eye ultra surveillée, où Doug vient d’être transféré à l’issue de sa mise en quarantaine…

Mégapole s’étendant à l’infini, hall d’internement aux milliers d’individus en cours de reconditionnement, monorails filant dans des souterrains : ces décors envoûtants séduisent. Moins attirants en revanche sont les personnages, trop raides et inexpressifs  pour susciter l’empathie. La trame principale est sertie de scènes (pour l’instant secondes mais évidemment placées ici pour rebondir à l’avenir) qui ralentissent la progression de l’histoire. Servi par une imagerie futuriste de haute qualité, ce second tome paraît continuer l’introduction. Patience donc…