En l’an 627, le moine pèlerin Xuanzang quitte la ville chinoise de Xian pour un long périple de dix-huit ans. En ce début du VIIe siècle, c’est en Inde qu’il va chercher les Écritures sacrées du bouddhisme. Mishi Saran, journaliste indienne vivant à Hong Kong, part sur ses traces en 2000-2001, en Chine (Route de la Soie), puis au Kirghizistan, en Ouzbékistan, en Inde, au Pakistan, et enfin en Afghanistan. La plupart des pays qu’elle traverse sont en guerre et, avec beaucoup de courage, elle persiste dans sa quête. Marchant dans les pas du moine, elle décrit les paysages, les sites ou les ruines qu’elle découvre.
Malheureusement, son récit interminable et très touffu est difficile à suivre pour un lecteur qui ne connaît ni les régions traversées (mais une carte vient l’éclairer), ni les différentes écoles du bouddhisme. Se contentant de descriptions, elle ne donne aucune clé pouvant aider à comprendre la philosophie bouddhiste. C’est à l’arrivée à Kaboul que son texte devient enfin vivant, lorsqu’elle évoque l’ambiance surréaliste qui y règne un mois avant les attentats du 11 septembre 2001.