Comme des larmes sous la pluie

Simon, auteur à succès de quarante-deux ans, est venu s’établir à Bruxelles. Il a perdu tragiquement sa femme treize ans auparavant et vit seul avec son fils Lucas âgé de dix-sept ans. Grâce à lui et à un couple d’amis, sa vie est redevenue paisible, jusqu’à sa rencontre avec Naëlle, une mystérieuse jeune femme dont il tombe éperdument amoureux. Simon la retrouve mêlée à un sordide fait divers, puis enfermée dans un hôpital psychiatrique. Il va tout faire pour l’aider à guérir.

Les chapitres sont alternativement centrés sur un des principaux personnages. S’intercalent des passages où l’on entend les plaintes d’un enfant séquestré dans une cave avec sa mère et sa soeur, puis délivré mais irrémédiablement meurtri. Ce procédé permet d’éclairer l’énigme très progressivement comme au théâtre. Véronique Biefnot est elle-même comédienne et metteur en scène. Son premier roman, étrange et original, associe une histoire d’amour très classique à une plongée dans l’univers psychiatrique. Malgré quelques invraisemblances, il est assez captivant.