Une semaine sur deux, Samuel vit chez son père et partage la chambre de son demi-frère, Ulysse. Pour lui et sa soeur aînée, la garde alternée a été mise en place il y a cinq ans, au divorce des parents. Réveillé une nuit par un violent mal de ventre, Samuel secoue son père. Il est presque six heures du matin – du moins, c’est l’heure affichée par le décodeur. Le père décide donc d’un petit déjeuner dans l’intimité… petit déjeuner très nocturne puisqu’il n’est en réalité que deux heures du matin.
Petites jalousies, petites rancoeurs : rien de bien grave dans une famille recomposée qui s’entend bien. Mais avoir son père pour soi tout seul dans le silence de la nuit, voilà qui guérit de bien des maux, y compris les maux de ventre ! Le récit est sympathique mais un peu décousu et l’épilogue laisse songeur : pourquoi diable le père décide-t-il qu’en raison de la nuit écourtée, personne n’ira travailler le lendemain ?