Marlena de Blasi, critique gastronomique américaine, a raconté dans Mille jours à Venise (NB juin 2009) le coup de foudre pour Fernando qui a bouleversé sa vie et l’a amenée à laisser sa famille aux États-Unis pour le rejoindre à Venise. Trois ans plus tard, le couple s’installe dans un petit village toscan. Malgré la rusticité des lieux, elle est séduite par l’accueil chaleureux des villageois et l’amitié rugueuse qu’un ombrageux paysan leur offre. Au rythme des saisons, elle participe avec enthousiasme aux vendanges, à la cueillette des châtaignes et à la récolte des olives. Elle retrouve les gestes ancestraux pour cuire le pain, préparer la soupe. Hymne à une vie proche de la nature, ce récit, agrémenté de multiples recettes, célèbre les plaisirs de la table et les joyeuses veillées entre amis. Il dépeint un monde en marge de la société de consommation où le temps est suspendu. La joie de vivre de l’auteur semble parfois un peu forcée et son existence bien proche de certaines tendances « branchées » de l’écologie moderne.
Mille jours en Toscane
BLASI Marlena de