Ă la mort de son grand-pĂšre, le narrateur dĂ©couvre en mettant de lâordre dans les affaires de celui-ci, que cet aĂŻeul quâil croyait si bien connaĂźtre aurait eu un passĂ© pour le moins douteux. Lorsque, voulant en savoir plus, il commence Ă remuer « les cendres », il est loin dâimaginer toutes les rĂ©percussions sur lui-mĂȘme et sur ses proches. Son enquĂȘte â sur laquelle vient se greffer le meurtre inexplicable dâune vieille dame â le conduit cinquante ans en arriĂšre dans lâune de ces fameuses maternitĂ©s nazies, les Lebensborn.
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Dans la famille Musso : le frĂšre. Moins connu que Guillaume, il nâen est quâĂ son deuxiĂšme livre. Mais nul doute quâil fasse son chemin lui aussi. Cet agrĂ©gĂ© de lettres, professeur de littĂ©rature et de langues anciennes, se lance avec succĂšs dans le thriller sur un thĂšme, il est vrai, dĂ©jĂ connu. LâĂ©criture, trĂšs classique, est agrĂ©able. Le dĂ©roulement de lâintrigue, astucieusement Ă©chafaudĂ©e, rythmĂ©e par des ruptures de forme (rĂ©cit, lettres, documents), livre au compte-gouttes des parcelles dâune vĂ©ritĂ© sans cesse remise en cause, oĂč rien nâest ni blanc ni noir jusquâĂ la chute finale.