L’été mouche

FERRIER Bertrand

Il a 17 ans, il rêve d’une carrière d’écrivain, il aime une fille à la folie, la seule qu’il appelle son amoureuse, et ELLE ne l’aime plus ! Comment vivre l’avec et le sans ?

Des chapitres de deux pages, numérotés dans le désordre, des phrases laissées en suspens, des verbes oubliés, transcrivent aussi bien le trouble du coeur que celui de l’esprit, qui analyse, dissèque toute phrase de l’amoureuse. Quand ELLE dit : Je crois ne plus t’aimer, dix interprétations sont possibles. Elles sont l’objet de brillantes variations, humoristiques, souvent caustiques et désabusées. Hésitant sur la qualité de son expression, à la recherche du mot juste, on sent le désir d’écrire son histoire, d’en faire une histoire d’écrivain.

Comme ces mouches d’été, collantes et obstinées, ses pensées à peine chassées reviennent le harceler – d’où le titre de cet ouvrage, qui lie subtilement une réflexion sur la création littéraire, et la difficulté de vivre le pendant et l’après d’une rupture sentimentale. En annexe une courte nouvelle, cette fois, à l’écriture classique… Bonne lecture pour les futurs écrivains, amoureux de jeux de langue, et de dialectique.