On retrouve les héros, Laurie Montgomery et Jack Stappleton, médecins légistes, tout jeunes parents. Laurie reprend le travail. Elle autopsie le corps d’un Japonais, mort sur le quai du métro, alors que, poussées par l’appât du gain, les mafias new-yorkaise et nippone souhaitent que reste ignoré ce regrettable incident. Des entreprises de recherche médicale en biotechnologie se font en effet financer par de l’argent sale, non sans risques pour les laboratoires, les chercheurs et les truands eux-mêmes. Ceux-ci veulent réduire Laurie au silence.
L’auteur, spécialiste du thriller médical (Intervention, NB octobre 2010), renvoie dos à dos les sociétés de recherche médicale et les gangs internationaux, tellement avides d’argent et de pouvoir qu’ils ne reculent devant rien. En revanche, sous sa plume, la police, les médecins légistes oeuvrent à la glorification des liens familiaux et de la solidarité humaine. Des épisodes invraisemblables sont rachetés par une analyse serrée des questions scientifiques et financières. L’intrigue est relancée au dernier tiers, ce qui permet le maintien du suspense.