Employée chez Edith, Fadila est marocaine. Analphabète, elle subit exclusions et difficultés de la vie parisienne. Les deux femmes entament alors des séances de lecture, écriture ; Edith y mesure vite ses limites pédagogiques se heurtant aux refus épisodiques et toujours circonstanciés de son élève. Il restera de ces moments d’apprentissage des échanges affectifs où la découverte du savoir chez l’une répond à l’introspection chez l’autre.
En deux portraits de femmes très attachants, l’auteur de Au Bon Roman (NB janvier 2009) décortique les relations humaines nées du choc des cultures Elle évoque les problèmes d’insertion dans la société occidentale de l’étrangère démunie, incapable de communiquer. Malgré une écriture vivante, un style concis, le roman n’apporte guère d’éclairage nouveau sur un sujet rebattu.