Le Mas des Tilleuls

Calomnié par sa belle-mère, chassé du domaine – Le Mas des Tilleuls – à dix-sept ans, Jean-Baptiste construit sa vie au pied de la montagne de Lure, chez sa tante maternelle qui tient une herboristerie. Il devient colporteur, parcourt la France de la Restauration, s’éveille bientôt aux idées républicaines. Déporté en Algérie après le soulèvement de Marseille, il en réchappe et transmet le flambeau à son fils… qui va croiser le chemin d’une autre rescapée du terrible Mas des Tilleuls.

Après les amandes et les olives (La Combe aux oliviers, NB juin 2010), le tilleul, la lavande et les plantes aromatiques fleurent bon la Provence dans un récit aux accents bucoliques empreints de nostalgie. En plaçant son intrigue dans un contexte historique et social tumultueux, Françoise Bourdon associe, une nouvelle fois, l’émotion à la peinture d’un savoir-faire oublié dans une saga familiale qui se lit d’une traite.