Il vient de sortir du coma : seul survivant dâun accident dâascenseur. Il lâavait empruntĂ© avec sa fille, nĂ©e dâun premier mariage, et venue lui rendre visite au Canada oĂč il s’Ă©tait installĂ© avec sa seconde Ă©pouse insensible et hostile, . De ce cauchemar subsistent les images qui le hantent et les cendres de sa fille, qu’il garde dans son bureau. Sa femme, ses fils dĂ©testĂ©s le poussent Ă reprendre une vie « normale ». Mais lui ne sâintĂ©resse plus quâaux ascenseurs, Ă leur construction, Ă leurs normes. Et, affront social Ă la rĂ©ussite familiale, il prend un job de promeneur de chiensâŠ
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La lĂąchetĂ© du hĂ©ros â le narrateur â Ă lâĂ©gard de son Ă©pouse, leur couple trop mal assorti surprennent. Le rĂ©cit sâempĂȘtre avant de dĂ©marrer. Cependant, on sâintĂ©resse peu Ă peu Ă ce curieux personnage contestataire, Ă ses obsessions et ses angoisses dĂ©crites avec un rĂ©alisme convaincant, et Ă ses relations touchantes avec les chiens et son intĂ©rĂȘt pour les animaux. Enfin, comme dans Les accommodements raisonnables (NB octobre 2008) qui se passait aux Ătats-Unis, les personnages secondaires, au relief plein dâhumour, la critique ironique des milieux familial et canadien enrichissent ce thĂšme inhabituel.