La petite fille aux nuages noirs

Séparé depuis peu de sa femme, Daniel, pilote d’hélicoptère, vit à Vancouver. Rosie, leur fille de neuf ans, supporte très mal cette situation ; elle voit dans ses rêves trois nuages noirs menaçants, annonciateurs de catastrophes. La vie de Daniel bascule le jour où un coup de téléphone lui apprend que son père, vieillard tibétain qui vit en Amérique, réclame sa présence à la veille de sa mort, or il se croyait orphelin. Pour satisfaire les dernières volontés du mourant, il part au bout du monde récupérer des documents très compromettants.

Comme à son habitude (L’héritage du sang, NB mai 2010), Kitty Sewell nous fait voyager, cette fois du Canada aux États-Unis et jusqu’aux confins du Tibet. Dans un style vivant, elle mêle habilement le parcours intellectuel d’un quadragénaire qui s’interroge sur ses vies professionnelle et privée et le périple qu’il entreprend, au péril de sa vie, pour remplir la mission qui lui a été confiée et retrouver ses origines. Même si l’intrigue est à limite de la crédibilité, le suspense se maintient jusqu’aux toutes dernières pages.