Écrit en 1788 par un médecin, ce petit ouvrage explique l’effet aphrodisiaque de la flagellation. Étonnant par sa liberté de langage et par sa moquerie percutante de l’hypocrisie du clergé catholique, il souligne l’ignorance crasse de ce dernier qui conduit les pénitents à s’infliger une punition dont l’effet est contraire au but recherché. N’épargnant pas non plus la bonne société, il propose aussi différentes recettes propres à stimuler l’appétit amoureux. La longue préface d’un psychiatre rappelle que cette pratique existe depuis l’Antiquité (pendant des siècles on a pensé que la semence de l’homme était produite par les reins), et professe que la pratique de la fessée n’est finalement qu’une autre expression de la perversité. Ce petit texte moralisateur est une curiosité à l’intérêt bien limité.
Traité du fouet
DOPPET François-Amédée