Lenie Clarke, héroïne de Starfish (NB décembre 2010), arrive sur la côte pacifique américaine après qu’une explosion nucléaire a détruit la station marine abyssale où elle travaillait. À la fin du XXIe siècle, cette jeune femme doit une apparence très particulière aux modifications physiques et génétiques qu’elle a subies. Elle est aussi porteuse d’une terrible bactérie, Behemoth, qui pourrait anéantir la vie sur terre. S’engage une course poursuite entre les survivants du tsunami et Lenie repérée par Maelström, le système de surveillance inviolable.
Auteur reconnu de science fiction, Peter Watts s’appuie sur sa formation de biologiste marin pour bâtir une intrigue apocalyptique qui dépasse l’entendement. Le vocabulaire scientifique en asphyxie la compréhension. La succession de termes exacts et inventés rend la lecture incompréhensible et vraiment ennuyeuse. L’océan et la forêt sont les seuls éléments identifiables dans un monde créé de toutes pièces. Une oeuvre d’imagination tellement décalée qu’elle glisse comme l’eau sur la combinaison de Lenie.