Les petits pots d’Adèle

CLAVELET Magali

Pas très féminine, Adèle ! Fana de mer, la mamie navigue et fait des confitures d’algues. Après une grosse tempête, elle recueille une baleine chez elle et lui fait découvrir sa cuisine au plancton. Et ladite bestiole y prend tant goût qu’apparaissent d’évidentes poignées d’amour, rendant de plus en plus difficile la cohabitation. Ce n’est pas que la solution, pourtant incontournable, enchante la mal commode grand-mère, mais bon, il faut raison garder…

Cet album manque de rythme et pout tout dire d’intérêt : le discours est plat et froid, sans surprise ni rebondissement. Le personnage d’Adèle, grossi dans tous les sens du mot, n’attire pas la sympathie : qui voudrait s’attacher à cette bonne femme qui ne fait rien comme tout le monde et ne donne pas l’impression d’aimer les autres, hormis son chat et sa baleine. L’illustration, caricaturant et déformant les personnages, n’aide guère.