Un jour qui n’existe pas

Hector, le narrateur, est né le 29 février : c’est un grand problème pour lui. Tant sur le calendrier de la maîtresse que sur le superbe agenda de son père, pas de 29 février. Cette date n’existe-t-elle pas ? Comment peut-il exister lui-même ? Le garçon fait part de son inquiétude à Archibald, le cafetier d’en bas, puis à Madame Calcutta, une voisine qui vient de perdre son chien. Va-t-il être rassuré par l’explication des années bissextiles ou par l’âge des chiens qui vieillissent sept fois plus rapidement que lui ?Le déroulement de la pensée du jeune garçon – de ses inquiétudes qui ne seront pas apaisées au fur et à mesure de ses rencontres – est bien amené  : les questionnements des enfants, et les propos des adultes qui ne mesurent pas toujours l’importance de leurs préoccupations. Un premier émoi amoureux lui donne des ailes et de l’optimisme et lui permet de voir la situation différemment. Des illustrations traitées de façon humoristique et caricaturale égaient l’histoire où alternent les situations terre à terre et les questionnements sur l’existence, et en facilitent l’accès. À partir de 8 ans.