La mort et le mourant (Zombies ; 0)

Serge Lapointe, acteur de série B sur le déclin, est en tournée de promotion à St-Petersbourg alors qu’une pandémie aussi fulgurante qu’effrayante déferle sur le monde. Des gens infectés devenus enragés se jettent sur leurs semblables pour les dévorer. Pour contenir les foules déchaînées et prises de convulsion, l’armée est mobilisée. Elle boucle les villes et tire sans distinction sur tout ce qui bouge, que ce soit ou un zombie. Laissant là son égoïsme et son mal être, Lapointe va essayer de sauver ses compagnons, dont une petite blondinette aussi ingénue que terrorisée. Mais le chemin de la liberté est semé de sang, d’abandons et de remords.La mise en scène de cette pandémie plonge dans l’horreur et les phénomènes de folles paniques collectives… sans sortir de clichés violents et récurrents. Le scénario de Peru est convenu et sans surprise. La mise en page de Leoni multiplie les cadrages serrés. Son dessin est précis et bien documenté pour le matériel et les équipements militaires. Les couleurs où dominent les ocres et les gris acier sont bien appropriées pour ce monde de peur et de putréfaction.